Tout savoir sur la névrite vestibulaire
L’organe touché est la vestibule, situé dans l’oreille interne et qui contrôle notamment l’équilibre. Il est connecté directement au cerveau via le nerf vestibulaire.
Vous trouverez dans cette article les différentes causes, symptômes et traitements possibles de cette affection.
Symptômes de la nevrite vestibulaire :
Ces symptômes peuvent être extrêmement invalidants et impacter la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes.
Contrairement aux autres maladies touchant l’oreille, la nevrite vestibulaire ne provoque ni acouphènes, ni perte d’audition
Elle se manifeste généralement par des symptômes tels que des vertiges intenses (vertiges vestibulaires), des troubles de l’équilibre, des nausées et des vomissements. Les crises peuvent durer entre 7 et 10 jours, mais la plupart connaissent d’autres crises consécutives moins intenses dans les semaines qui suivent. Il peut survenir une forme déséquilibre pendant plusieurs mois.
Il est important que vous consultiez un professionnel de la santé pour un diagnostic précis et un traitement approprié.
Causes :
Les causes de la névrite vestibulaire ne sont pas toujours claires, et il est important de noter que dans de nombreux cas, la cause exacte de cette affection reste inconnue. Mais vous trouverez ci-dessus une liste de causes possibles :
Viral :
Dans certains cas, une infection virale de l’oreille interne peut déclencher cette affection . Les virus de l’herpès, comme le virus de l’herpès simplex, sont souvent soupçonnés d’être responsables de cette affection. D’autres facteurs, tels que le stress, les traumatismes crâniens ou les troubles circulatoires, peuvent également contribuer au développement de la névrite vestibulaire
Traumatisme :
Outre les infections virales, d’autres facteurs peuvent également contribuer au développement dy syndrome vestibulaire. Les traumatismes crâniens, tels que les commotions cérébrales, peuvent endommager les nerfs vestibulaires et provoquer des symptômes de névrite vestibulaire.
Inflammation :
Une inflammation de l’oreille interne peut également causer une névrite vestibulaire. L’inflammation peut être due à une infection, une réaction immunitaire, une allergie ou d’autres facteurs.
Troubles vasculaires :
Des problèmes de circulation sanguine dans les vaisseaux sanguins de l’oreille interne peuvent entraîner une névrite vestibulaire. Cela peut être dû à des facteurs tels que l’athérosclérose, la thrombose, ou d’autres problèmes vasculaires.
Névrite vestibulaire et stress :
Le stress est également considéré comme un facteur potentiel dans le développement de la névrite vestibulaire. Le stress peut affaiblir le système immunitaire, rendant ainsi le corps plus vulnérable aux infections virales. De plus, le stress peut également aggraver les symptômes de la neuronite vestibulaire en augmentant leur sensibilité aux vertiges et aux déséquilibres.
La génétique :
Il peut s’agir d’une combinaison de plusieurs facteurs, notamment des prédispositions génétiques, des infections virales et d’autres facteurs environnementaux.
Facteurs génétiques :
Bien que rares, des facteurs génétiques peuvent également être associés à la névrite vestibulaire. Certaines personnes peuvent avoir une prédisposition génétique à développer cette condition.
Névrite vestibulaire covid :
Une étude britannique a montré qu’une perte d’audition, des étoudissements et des bourdonnements d’oreilles (acouphènes) pourraient faire parti des symptômes du COVID-19.
Les recherches continuent afin de s’assurer de la véracité de cette étude.
D’autres travaux avait été effectué en analysant des échantillons de l’oreille interne de patients atteints du COVID, et il s’est révelé que plusieurs d’entre eux avaient la présence du virus au sein de l’oreille moyenne.
Enfin, la neunorite vestibulaire peut être corrollée avec la migraine vestibulaire.
Diagnostic de la névrite vestibulaire :
- Test auditif
- Test de nystagmus
- IRM
On détecte généralement la névrite vestibulaire en effectuant un test auditif complété par un test de nystagmus. Ce test de nystagmus est effectué par un médecin otoneurologiste.
En quoi consiste le test ?
Le médecin utilisera un système appelé la vidéonystagmographie HIMP : un casque dôté d’une caméra infrarouge sera posé sur la tête du patient, et mesurera les mouvements oculaires en obscurité. Il aura pour but de déceler une asymétrie vestibulaire.
Enfin, il est également recommandé de faire un IRM afin de s’assurer que les vertiges ne sont pas causés par une autre pathologie ou maladie comme une tumeur ou un AVC par exemple.
Complications :
Dans des cas plus rares, la névrite vestibulaire peut conduire à des vertiges chroniques à chaque mouvement brusques de la tête, ou de certaines inclinaisons.
Dans ce cas-là, nous vous recommandons vous assoir ou bien de vous allonger si possible dès l’apparition de la crise, afin d’éviter tout risque de chute.
Traitement :
L’usage d’un traitement contre la névrite vestibulaire est en premier lieu surtout pour soulager les vertiges des patients atteints. Le syndrome vestibulaire se résorbe normalement d’elle-même.
Le médecin peut vous prescrire des médicaments tels que :
- Meclizine ou lorazépam pour soulager les vertiges
- Prochlorpérazine pour soulager les vomissements
- Cortisone (moins fréquent)
- Liquides par intraveineuse en cas de vomissements persistants
Si vous êtes une personne âgée, la prescription de ces médicaments ne doit être que de courte durée, au risque d’allonger la durée des symptômes.
Comme dit précédemment, les vertiges disparaissent généralement en l’espace d’une semaine. En revanche, la sensation d’étourdissement peut perdurer pendant des semaines voir plusieurs mois. C’est pourquoi, la kinésithérapie peut alors être une solution pour rééduquer le système vestibulaire.
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